C’est mal.
Il y a 15 jours, j’étais content de fêter le Moisiversaire de Carnets-nordiques, avec des articles réguliers, m’étant entendu lors de la création du blog que je souhaitais réellement être régulier, et intéressant.
Il y a 15 jours, j’étais content de fêter le Moisiversaire de Carnets-nordiques, avec des articles réguliers, m’étant entendu lors de la création du blog que je souhaitais réellement être régulier, et intéressant.
J’ai failli (au moins cette semaine).
Cette semaine, j’ai commencé, j’ai écrit, mais je n’ai pas terminé. Défaut récurrent dont je ne suis pas fier (mais que j’essaye de corriger).
C’est mal, car je veux écrire, je veux faire vivre ce blog, j’ai des choses à dire, et partager. Je rajouterais, pour m’enfoncer encore plus, que j’avais le temps. Mais quand ça ne veut pas…
Il y a deux nuits, je n’arrivais pas à dormir, des textes me submergeaient, des tonnes de mots, maux, jeux de, mais je n’ai pas eu le courage, fatigué que j’étais, de descendre les poser. Me reposer j’ai préféré, à 6 heures devant me lever, pour aller courir dans le forêt.
Il y a deux nuits, je n’arrivais pas à dormir, des textes me submergeaient, des tonnes de mots, maux, jeux de, mais je n’ai pas eu le courage, fatigué que j’étais, de descendre les poser. Me reposer j’ai préféré, à 6 heures devant me lever, pour aller courir dans le forêt.
Regrets éternels. De cette inspiration inattendue, qui hélas s’en est allée. Pourquoi n’est-elle pas venue en journée?
Semaine difficile, le quotidien qui me mine, un moral en berne, pas non plus l’envie de twitter…je dois louper des choses, mes amis voyageurs continuent de twitter, retwitter, mais je n’ai pu regarder que par à-coups. Pourtant j’ai le temps, mais là non plus, je n’y arrive pas. Plus.
Pourquoi ?
Je ne sais pas (j’aime bien me parler à moi-même, faire les questions et les réponses, ça peut paraître présomptueux, mais ça aide aussi à y voir plus clair). Il y a des semaines comme ça, peut-être le temps gris, peut-être une lassitude générale. Rien à l’horizon.
Le début d’année a été plutôt riche, entre le stage de survie, les vacances dans le Jura, puis la Dalécarlie et Stockholm, à préparer et à vivre. Puis plus rien, le néant. C’est passé tellement vite, tout ! D’autres projets, mais tellement loin, et même utopique. Cette impression d’être coincé, affreuse.
Je ne sais pas (j’aime bien me parler à moi-même, faire les questions et les réponses, ça peut paraître présomptueux, mais ça aide aussi à y voir plus clair). Il y a des semaines comme ça, peut-être le temps gris, peut-être une lassitude générale. Rien à l’horizon.
Le début d’année a été plutôt riche, entre le stage de survie, les vacances dans le Jura, puis la Dalécarlie et Stockholm, à préparer et à vivre. Puis plus rien, le néant. C’est passé tellement vite, tout ! D’autres projets, mais tellement loin, et même utopique. Cette impression d’être coincé, affreuse.
Un article que j’ai commencé, mais dont je ne sais pas si je le terminerais est titré « Au néant ». Comme une chanson, mais aussi comme mon moral de la semaine. L’impression de ne pas avancer, d’avoir des projets, des idées, mais se dire qu’ils n’avancent, et n’avanceront pas. C’est surtout le « n’avanceront pas » qui est difficile à vivre. No futur comme disaient certains. Ont-ils (eu) raison? Cette société où nous vivons dans un mirage de consommation nous obligeant à nous vendre pour vivre comme dans un film n’est-elle pas en train de nous broyer? (j’ai d’ailleurs lu récemment un livre sur la frugalité de la vie et le retour à la nature très intéressant, dont je voudrais vous faire part, quand j’arriverais à me remotiver).
Métro(vélib’ plutôt en ce moment), boulot, dodo. C’est triste, quand on passe du temps à lire les récits de voyageurs, et qu’on est coincé entre des murs sans perspective de changements.
Noir, en ces journées « d’été » censées être les plus longues de l’année, où le soleil est censée nous submerger et nous donner l’envie de vivre, que c’est triste de se voir enfermé, non pas entre quatre murs climatisés, mais dans une vie aseptisée où au final beaucoup de choses sont décidées sans toi, et où plus tu avances moins tu as le choix.
Métro(vélib’ plutôt en ce moment), boulot, dodo. C’est triste, quand on passe du temps à lire les récits de voyageurs, et qu’on est coincé entre des murs sans perspective de changements.
Noir, en ces journées « d’été » censées être les plus longues de l’année, où le soleil est censée nous submerger et nous donner l’envie de vivre, que c’est triste de se voir enfermé, non pas entre quatre murs climatisés, mais dans une vie aseptisée où au final beaucoup de choses sont décidées sans toi, et où plus tu avances moins tu as le choix.
Alors je sais que ça passera, je cours, je me bouge, j’essaye de sortir le midi, mais métro/boulot/dodo. J’aurais dû faire un stage de survie monotonie.
Je sais que je n’ai pas le droit de me plaindre, que ma situation par rapport à beaucoup de monde est idéale, j’en suis conscient. Mais on ne contrôle pas tout.
Je sais que je n’ai pas le droit de me plaindre, que ma situation par rapport à beaucoup de monde est idéale, j’en suis conscient. Mais on ne contrôle pas tout.
Sur ce, une belle image illustrant cet état d’esprit, en espérant retrouver l’inspiration, la motivation; et désolé, en même temps, est-ce que cet article sera lu? J’en doute, à quoi bon se demander. Bon week-end.
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