vendredi 26 octobre 2018

Just a perfect day...Oh wait...

C’est arrivé comme un gros coup de vent, une tempête qui déboule tel Dies Irae, avec le temps de s’installer.


Boulette d’énergie, incandescente et sombre à la fois, c’est crescendo qu’il s’est rapidement mais peu à peu mis en place, ce jour parfait.
C’était une sorte de yoyo magique, ensorcelé, qui n’en finissait pas de rebondir, un tic tac d’émotions.
J’imaginais foncer tout droit dedans sans airbag pour te rattraper, l’idée saugrenue que ça ne me ferait pas mal. Que ce qui ne tue pas me rendrait plus fort, plus grand, c’est vain. Je resterais petit.
Et volontairement, car sinon ce n’est pas drôle, je m’élucubre à me faire éjecter de ta vie en passant par une voie 9 3/4, puis repartir de zéro, ou 3, 2, 1, rien n’a de sens de toute façon, où en sommes-nous ?
Reculer pour mieux sauter, tomber sans s’arrêter, une chute que je ne maîtrises pas, une chute vers l’incertitude du quotidien, vers l’ennui de la vie, et c’est ainsi…va la vie…

Il s’était terminé de manière bien différente qu’il n’avait commencé, la tête dans les choux. Un mur de choux, qui dans la brume laissait présager d’un temps incertain, un temps propice aux rêveries que seuls les trolls les plus malicieux auraient pu pénétrer.

Ce jour parfait avait mis du temps à arriver, avait été bien long à se dérouler, lent d’abord, s’accélérant ensuite. Une symphonie tardant à se mettre en place mais se terminant en apothéose.
La montre n’en finissait pas de faire sienne et décider ainsi des moments fugaces de bon an malheur.
Le mur inversé s’approchait, celui vers lequel tu n’avances pas avant que le temps ne prenne enfin la fuite, comme l’eau d’une canalisation mal rebouchée. Pchiiit !

Cependant quand on sait que la chute n’est pas loin…
Savoir qu’elle ne me fera pas de bien, savoir qu’elle arrivera peut-être trop tôt, peut-être plus tard, finalement, est-ce que ça fait du bien ?


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